À Denain, le lycée Mousseron s’est mobilisé contre les violences faites aux femmes

​La voix du Nord du 26/11/2022
Publié: 26 Novembre 2022 à 16h42
​​Ce 25 novembre, à l’occasion de la journée internationale destinée à dénoncer les violences faites aux femmes, les élèves du lycée Mousseron, à Denain, ont été sensibilisés par leurs professeurs.

Dans la matinée, chacun a pu s’exprimer comme il le voulait. Soit par un mot ou un dessin sur une fresque géante, ou en inscrivant sur une pancarte un slogan. Ils ont pu également découvrir une exposition sur l’organisation de cette journée dans des pays étrangers et regarder un court-métrage sur le sujet.

Mais le moment phare s’est déroulé dans l’après-midi avec un défilé tout autour du lycée. Il a réuni l’ensemble des professeurs et des élèves. Avant le départ certains ont voulu réagir. Comme Annabelle : « l es hommes doivent comprendre que nous ne sommes pas des objets. Il y a beaucoup trop de violences ». Pour les garçons interrogés, c’est le même discours : pour Adam, Youness et Oussama, ça ne se fait pas de frapper les filles. Même chose pour Léandre et Amine : « Une bonne initiative. C’est vrai, les violences touchent de nombreuses filles, c’est important d’en parler. Dans un couple, le respect doit être des deux côtés ».

Rose a tenu à faire un discours afin de dénoncer les violences possibles au sein d’un couple.
Rose a tenu à faire un discours afin de dénoncer les violences possibles au sein d’un couple. – VDN
Le défilé s’est arrêté deux fois afin de permettre à Rose et Mallaury de prononcer un discours au micro. La première de déplorer comment un « conte de fées se transforme en cauchemar ». Parfois, s’est-elle encore désolée, la tenue vestimentaire des femmes est remise en cause lors d’un dépôt de plainte. Mallaury, elle, a voulu dénoncer le crime dit « d’honneur ». Une femme est tuée par un cousin, un frère, un père car elle refuse de participer à un mariage arrangé ou désire divorcer : « En France, le crime d’honneur n’est plus appelé ainsi depuis 1791, désormais c’est devenu un crime passionnel, avec toujours des circonstances atténuantes ». Elle a terminé en citant Simone de Beauvoir : « La femme est un homme comme les autres ».







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